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que d’authentiques Havane. » Pour un « damné de la terre », mince alors !

José Roman répare ce qu’il a pu écrire de désobligeant sur les Rothschild. « Tous les Rothschild, lit-on vers la fin du bouquin, se conduisent, dans leur vie privée, en véritables hommes de cœur. Simples, n’aimant pas à se faire remarquer, ils ignorent ce qu’est l’insolence ; leurs femmes ne se croient pas obligées de s’exhiber couvertes de diamants, telles des vitrines de bijoutiers ainsi que le font trop de femmes, aveuglées par la richesse de leur mari. »


Par contre, voyons ce jeune baron belge qui se fait précéder de son secrétaire, s’entoure d’une douzaine de jeunes femmes habillées à la garçonne et souvent le cigare au bec, dont l’homme d’affaires sort des liasses de billets de mille pour payer cent francs de cocktails et dont l’arrogance est suprême. C’est, paraît-il, « le fils du plus grand des affairistes de Belgique ». Mais il a un frère qui consacre la presque totalité de ses revenus à faire du bien.

2 novembre 1940.