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Unis n’avaient plus qu’à déclarer la guerre à l’Allemagne.

Celle-ci persista néanmoins dans son projet d’alliance avec le Mexique et le Japon. Elle fit même parvenir de fortes sommes à son représentant pour organiser, en attendant mieux, le sabotage des voies ferrées dans l’Amérique du Nord. Notre Pacifique Canadien était visé dans ces projets.

Pour dépister les Allemands, l’Intelligence Service fit croire que le fameux code avait été volé à von Eckbardt, ambassadeur d’Allemagne à Mexico et, à cette fin, répandit un ingénieux récit du cambriolage supposé des bureaux de von Eckbardt.

Les polices secrètes des Alliées, qui n’avaient pu se procurer le code diplomatique des Allemands, apprirent un jour qu’il en existait un exemplaire au poste de T.S.F. de la kommandantur de Bruxelles. Mais ce poste n’avait qu’un personnel réduit et de toute confiance.

Un accident survenu à l’appareil força les Allemands à réquisitionner les services d’un jeune ingénieur de renom, Alexandre Szek.

Pour s’assurer de sa loyauté, on perquisitionna chez lui, où l’on trouva un appareil de son invention s’adaptant à toutes les longueurs d’ondes. Comme ils avaient les meilleurs renseignements sur son compte, les Allemands l’attachèrent à leur poste de T.S.F., car il était le seul à pouvoir manier son appareil.

Szek était un autrichien, fils d’un familier de l’empereur d’Autriche, mais il était né en Angleterre, dans la banlieue de Londres. Alors qu’il travaillait au poste des Allemands, il connut le direc-