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Page:Daviault - Histoires, légendes, destins, 1945.djvu/193

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l’intrigue ; revoit Félix, lui écrit, en reçoit des lettres et l’entretient dans l’espoir, tout en continuant à agiter l’esprit de Mlle de Nicolaï.

La famille découvre tout, Marie doit rendre les lettres relatives à cette affaire. Mais elle en garde quelques-unes, qui lui serviront plus tard.

Tout le monde se préoccupe de marier sans retard la dangereuse fille.

Mlle de Nicolaï, devenue dans l’entrefaite vicomtesse de Léautaud, l’invite à la campagne pour lui présenter un mari en perspective. Le mari en question se dérobe au dernier moment et, dans le même temps, monsieur de Léautaud constate qu’on a volé, au châlet, les diamants de sa femme. L’auteur reste introuvable. Mais on le trouvera plus tard…

Les bonnes tantes dénichent enfin un mari pour leur nièce de vingt-trois ans. C’est un industriel limousin, M. Pouch-Lafarge, qui cherche femme. Le provincial n’est pas de son monde, il est mal décrassé. Mais on pousse au mariage.

Pouch-Lafarge présente d’ailleurs l’affaire sous un jour acceptable. Il décrit le beau pays qu’il habite. La jeune femme déchante dès le mariage. Son mari était avide, brutal. Il la brusqua et, dès l’abord, se l’aliéna.

La brutalité du mari provoqua des scènes douloureuses, dès l’arrivée et, dans une lettre pathétique, Marie lui redemande sa liberté. Un oncle de Lafarge, qui connaissait la vie, réussit à arranger les choses et les époux parurent pendant quelque temps s’entendre à merveille. Cette entente n’était pas sérieuse. Un exemple le démontrera. Lafarge et Marie firent leur testament, chacun léguant sa