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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/109

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CŒUR EN DÉTRESSE

Tout-à-coup, pour la première fois depuis qu’il s’était réfugié, il tourna les yeux vers la maison, comme si quelque spectacle le sollicitait par suggestion ; et l’étonnement le gagna. Sur le perron, le colonel s’évertuait en gestes d’appels et, sans doute, en cris que le bruit de la « drache » étouffait ; puis là, à quelques pas accourait Suzanne infiniment ravissante, mouillant ses pieds de fée, portant deux parapluies, dont l’un abritait son admirable chevelure d’or, et dont l’autre se tendait, secourable, vers l’ondoyé, un peu confus, que cette apparition décontenançait.

— Prenez, Monsieur, et faites-nous l’honneur de venir vous sécher à la maison… Mon père vous appelait, mais vous n’entendiez pas !…

Elle souriait. Il se reconquit vite. Il parla comme un homme du monde, remerciant,