ceux qui y cherchent à diminuer la tristesse d’autrui !…
— Heureux ceux que réjouit l’apostolat que vous avez choisi, Gervel ; et puisse votre pouvoir consolateur, s’il n’est vain, s’exercer sur moi-même !
Soudain brilla l’œil du vieillard. Celui-ci pensa que son âme s’était fait entendre un peu de l’âme du comte, et qu’une très faible, mais très certaine harmonie était née de cette inattendue communion. Et, tandis que l’émotion faisait un peu trembler sa voix :
— Jacques, dit-il (qu’il me soit permis d’ainsi vous interpeler familièrement !) le désarroi de votre vie morale cessera quand vous aurez ressaisi le but véritable de l’existence. En attendant, résignez-vous et expectez en silence le temps de votre rénovation. Oui, c’est seulement dans le recueillement que nos âmes trouvent un inviolable