thèque publique qui donne son nom à une société savante ou qui aspire à l’être ; que cette cérémonie s’est faite avec toute la solennité possible ; en un mot, que ce prince cherche à donner à ses États une secousse violente par un luxe prodigieux et les fêtes les plus splendides, dans l’espoir qu’il en sortira tout ce qui est propre à y faire fleurir les arts et les sciences.
26. — M. l’abbé de La Tour du Pin, prédicateur célèbre dont on a quelques ouvrages imprimés dans ce genre, vient d’être arrêté au milieu de sa carrière : il est mort ces jours-ci d’une fièvre maligne, plus en philo-
Elle me charge, expressément,
De vous écrire incessamment
Que tous disiez à ces fidèles
Qu’elle a, dans le moment présent,
D’autant plus de contentement
De leur service et de leur zèle,
Qu’elle n’ignore point, hélas !
Qu’auprès des douze magistrats
En ce jour même l’on emploie,
Afin de les faire déchoir
Du plus légitime devoir,
Les plus illégitimes voies.
Dites-leur que Sa Majesté
Leur veut, mais avec fermeté,
Donner, en toute circonstance,
Des marques de distinction,
De toute sa protection
Et de toute sa bienveillance.
Vous exécuterez, je crois,
L’intention du seigneur roi,
De la manière la plus prompte
Et vous m’écrirez sonica,
Afin de me mettre en état
De lui rendre un fidèle compte.
Je suis, Monsieur, et cætera…
(Car même aux premiers magistrats
Je ne mets point g’ai l’honneur d’être : )
Le petit comte Florentin.
Fait à Versailles, le sept juin,