sophe qu’en orateur chrétien. La chronique scandaleuse publie qu’il n’a ni reçu ses sacremens, ni voulu les recevoir.
27. — Les Italiens ont donné aujourd’hui la première représentation du Faux Lord, comédie en trois actes, précédée d’un prologue et suivie d’un divertissement, mêlé d’ariettes et de danse, intitulé la Chasse. L’auteur, M. Parmentier, a voulu rajeunir le tout par une forme nouvelle qui ne lui a pas réussi. Le prologue, qui contenait des fadeurs très-plates, a eu des applaudissemens. Par cette raison, la pièce a paru glaciale depuis le commencement jusqu’au troisième acte, que le parterre n’y tenant point a montré sa mauvaise humeur d’une façon assez marquée pour faire juger aux comédiens qu’on ne la laisserait pas finir. En conséquence, ils ont profité
L’an mil sept cent soixante-cinq.
Transcrivez douze fois ma lettre.
P. S. Vous voyez que je suis instruit
Tout aussi bien que L’Averdy*. ,
Car au premier mot de ma lettre
Je donne un démenti bien net
Aux réponses que vous a fait
Le vingt de mai le roi mon maître.
Puis il est écrit sur le dos,
Et contresigné Phelypeaux :
« Que l’on remette cette épître
À monsieur, monsieur d’Amilly,
Auquel, comme juge démis,
Je ne puis donner aucun titre. »
Note du traducteur.
Il est bien honteux, par ma foi,
De faire parler un grand roi
D’une aussi petite manière :
Jamais style ne fut si plat :
Et nos secrétaires d’État
Sont de bien mauvais secrétaires. — R.
*V. page 347 la lettre de ce contrôleur-général au duc d’Aiguillon. — R.