d’un Amour, qui, au dessert, est sorti d’un ananas. Ce rôle était représenté par un nain de douze ans, d’une figure charmante, très-bien pris dans sa petite taille, et qui à chanté les couplets suivans, avec toute la grace possible, sur air : Il faut, quand on aime une fois, Aimer toute sa vie.
Sous différens traits tour à tour
J’ai paru pour vous plaire,
Mais à vos regards en ce jour
Je m’offre sans mystère :
Reconnaissez en moi l’Amour
Qui cherche ici sa mère.
Mais dans mon cœur en ce moment
Je sens un trouble naître,
Ici chaque objet est charmant,
Ah ! que le tour est traître !
Maman, maman, maman, maman,
Comment vous reconnaître ?
Vous refusez de m’éclaircir,
De me tracer ma route,
Chacune aime à me voir souffrir,
Vous riez de mes doutes ;
Eh bien ! je vais vous en punir,
Je vous adopte toutes.
Ces couplets sont de M. Poinsinet.
9. — Il s’est établi depuis quelque temps en Allemagne un ouvrage périodique, sous le titre de Courrier du Bas-Rhin. On peut juger combien il doit être recherché, par l’extrait ci-joint du mois de juillet 1767.
Le prince aux clefs jadis terribles,
À six cadavres insensibles