miades[1], élégies, drames funéraires, a obtenu la pension que le sieur Poinsinet avait sur le Mercure, et que c’est à la sollicitation de l’abbé de Langeac auprès de M. le comte de Saint-Florentin. Ce jeune abbé est déjà un Mécène très-ardent pour les gens de lettres, et fait refluer sur eux la passion excessive dont il est dévoré pour les Muses.
3. — Quoique la feuille répandue par M. Godeheu[2] regardât spécialement l’abbé Morellet, puisque M. le comte de Lauraguais n’avait avancé le fait en question que sur le dire de M. l’abbé ; cependant ce seigneur a bien voulu répondre au réclamant. Il lui a écrit une lettre[3] très-adroite, dans laquelle il prouve que M. Godeheu n’a pas traité la question, et que, bien loin de décharger l’ancienne administration, il l’inculpe lui-même par la nullité de son observation ; qu’en un mot, il ne s’agissait pas de prouver contre l’abbé Morellet pour quel motif messieurs de l’administration s’étaient partagé entre eux une somme quelconque, prétendu bénéfice du commerce ; mais si cette somme partagée était réellement un bénéfice, et c’est ce que l’auteur de la feuille ne prouve en rien.
4. — M. l’abbé Morellet a fait une seconde édition de son Mémoire, dans laquelle il annonce une réplique à M. Necker. On assure que cet abbé a quatre mille livres de pension du Gouvernement pour avoir fait le Mémoire pour avoir fait le Mémoire en question.
5. — Les Comédiens Italiens ont donné, le samedi