Aller au contenu

Page:De Balzac - Aristippe, ou De la Cour, 1658.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
11
OV DE LA COVR.

tippe parloit à Mets, elle eſtoit encore Monſieur de Luçon, & que Monſieur de Luynes n’eſtoit pas encore Conneſtable.


MAis il n’eſt pas temps de raconter les Auantures des Diſcours, puis qu’elles ne ſont pas encore finies, & qu’il leur reste vn voyage à faire, aux dernieres parties du Septentrion. Leur Eloge, non plus, ne doit pas eſtre tiré du teſmoignage qu’on a rendu d’eux, en France & en Italie : Il faut l’attendre du iugement qu’en fera la Reine, à laquelle ie les enuoye en Suede. Eſtant eclairée au point qu’elle l’eſt, elle les connoiſtra mieux par leur monſtre que par le rapport d’autruy ; & preſuppoſé qu’elle les deſire, il vaut mieux contenter d’abord ſa curioſité, que de laſſer ſa patience dans vne longue Preface.

N’apportons point tant de façon à noſtre Preſent, & faiſons paroiſtre Ariſtippe deuant elle, le pluſtoſt que nous pourrons. Ne nous amuſons point à l’Inutile des Dialogues : Le plus ſouuent il embaraſſe le