Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/115

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plus qu' il peut avec le sens commun. Il suit Aristote, sans estre son esclave, et le quitte sans devenir son ennemi. Ce n' est point un factieux dans la theologie. Il ne se veut point faire remarquer par la singularité de ses opinions. Il defere beaucoup à la pieté et à la doctrine des peres ; mais il advouë aussi qu' il doit beaucoup à l' ordre et à la methode des scholastiques. Son équité et sa moderation se conservent parmi les aigreurs et les animositez des partis. Il s' éloigne en égale distance de l' une et de l' autre extremité. Je vous le redis, et vous le verifierez quand vous l' aurez veû.