Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/12

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Avant-propos.


composa un Livre sur l’estat des affaires de France, & souffrit qu’il fût imprimé sous le Tiltre d’excellent discours. Monsieur du Vair, quelque temps aprés, fit un autre Livre, où il introduisoit Orphée & Musée, qui discouroient ensemble des mesmes afſaires. Ce n’estoit pas mespriser son Livre que de luy donner de l’Excellence, ou de permettre qu’on luy en donnast. Ce n’estoit pas non plus avoir mauvaise opinion de ses paroles, que de les iuger dignes de deux personnes divinement inspirées. Les Prophètes font quelque chose de plus que les Philosophes : Et puis-qu’Orphée & Musée ont desia parlé