Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/13

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Avant-propos.


François, Socrate bien à son tour se faire entendre en la mesme Langue.

Qu’on donne donc à mon Livre le nom de socrate, ou au Livre d’un Homme, duquel ie ne suis que le Copiste dans la pluspart des choses que vous lirez. Il ne faut vous rien cacher : Il me fascheroit d’estre pris pour un autre, quelque honneur que ie receusse de cette mespriſe. N’aspirant point à la gloire de la Sagesse, ie ne me veux point prevaloir d’un Equivoque, qui me feroit estimer plus presomptuëux, & non pas plus sage. Tout ce que ie pense avoir de bon, c’est que i’estime en autruy la vertu