Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/126

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Je demeure d' accord avec vous, que si Ciceron revenoit au monde, et qu' il entrast dans une de nos eglises, il auroit bien de la peine à entendre ce qu' on y recite et ce qu' on y chante. Il seroit surpris d' une estrange sorte des mesures de nos vers, de nos rimes en prose, de nostre alleluia , de nostre amen , de nostre deus sabaoth , de nostre osanna in excelsis . Peu s' en faudroit que le latin de la messe ne luy fust une langue inconnuë ; et qu' il n' eust besoin de guide et de truchement en un pays où il a regné par la puissance de la parole. Mais neantmoins ayant tousjours esté extremément raisonnable, je