Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/125

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peu de reverence pour les choses saintes, Socrate l' arresta sans le quereller, et l' interrompant doucement, l' empescha d' achever de perdre le respect qu' un chrestien doit à sa religion. Ce n' est pas d' aujourd' huy, luy dit-il, qu' on attaque le christianisme par cét endroit, qui vous semble foible. La simplicité, la rudesse, l' impureté mesme du langage a esté reprochée aux premiers fideles. Ils ont esté renvoyez à l' eschole, aussi-bien que nous ; et ce nous est de l' honneur qu' on nous menace des mesmes verges, dont on a battu la sainteté de nos peres.