Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

merite des choses anciennes, quand on ne pourroit pas comprendre la dignité des choses divines. On doit certes plus de respect à cette saincte antiquité, que de la desguiser, que de la masquer ainsi tous les jours ; que de luy faire porter toutes les marques de l' inconstance et de la legereté de la France. Les rides et la terre de son visage plaisent davantage aux yeux des sages, que nostre fard, et que nos couleurs. La bassesse de son expression vaut mieux que la magnificence de nos