Aller au contenu

Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/163

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

figures. ô rhetoricien, ô dialecticien, qui faites des paraphrases, si c' est vostre humeur que de changer à toute heure, qui vous a dit que les prophetes et les apostres soient de vostre humeur ? Ils sont ennemis des nouveautez et des modes, dont vous estes amateurs. Et ne pensez pas leur faire plaisir de leur prester si liberalement, et sans qu' ils en ayent besoin, vos epithetes et vos metaphores ; de les charger de vostre alchimie, et de vos diamans de verre, ou si vous voulez que j' en parle plus noblement, de vostre bon or, et de vos perles orientales. Ces ornemens les deshonorent : ces faveurs les desobligent. Vous pensez les parer