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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/182

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Socrate


gens-là, qu’il les envoye en sa colere, et qu’ils sont les verges de sa fureur. Mais ne prenez pas icy l’un pour l’autre. Les Verges ne picquent ni ne mordent d’elles-mesmes ; ne frappent ni ne blessent toutes seules. C’est l’Envoy, c’est la Colere, c’est la Fureur, qui rendent les Verges terribles & redoutables. Cette Main invisible, ce Bras qui ne paroist pas, donnent les coups que le Monde sent. Il y a bien ie ne sçay quelle hardiesse, qui menace de la part de l’Homme, mais la Force qui accable, est toute de Dieu.