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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/183

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Chrestien.

LE Provincial, faiseur de Panegyriques, fut surpris d’oüir parler de la sorte ce vieux Docteur, qui expliquoit l’Histoire Romaine d’une si nouvelle façon ; qui s’esloignoit si fort du stile ordinaire de la Cour ; qui non seulement rendoit si ridicule le Serieux des Panegyriques, mais qui faisoit voir si petite la Grandeur des Roys.

Il est certain que iamais homme ne vit les choses du Monde avecque de meilleurs yeux ; ne fut mieux gueri des opinions populaires ; ne fut moins Flateur ni moins Admirateur que Socrate. Comme il mesprisoit