Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/21

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Avant-propos.


tyriques. Les Senateurs Romains ont paru de cette sorte, quand ils ont voulu instruire le Monde. Ils se sont despoüillez de leur Robe longue ; pour se vestir d’une Cimarre estrangere. Ils ont inventé un certain Iargon (dont il nous reste quelques débris) demi-Grec & demi-Latin, moitié en prose & moitié en vers. Et avec ce Iargon, qui se moque de l’uniformité du stile, & des preceptes de l’Art, ils ont debité toute la Sagesse divine & humaine : Ils ont composé des Ouvrages que les Maistres de l’Art ont admìrez comme Merveilleux, bien qu’ils ne les ayent pas approuuez comme Reguliers.