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Socrate


de rapport l’un à l’autre.

Considerés dans le dixiesme Livre de la Thebaïde, cet ennemy de la Religion receuë & des Loix de son Païs. Il fait profession de n’adorer que son bras & que son espée. Ce sont les seules Divinitez qu’il reconnoist, & qu’il invoque allant au combat. Voyez comme il desfie Iupiter et son Tonnerre ; comme il se moque d’Apollon & de ses Oracles ; comme il ne sçauroit ouvrir la bouche, sans braver les Puissances Superieures. A la fin une si haute insolence ne pouvant plus estre supportée, & le Ciel estant las d’estre outragé par un enfant de la terre, il fal-