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Chrestien.
lut luy faire sentir la foudre qu’il mesprisoit :
& le punir de la peine des Geans. Capanée est donc
abbatu, à la veuë de Thebes, et de l’armée, par un
coup qui fait trembler les Assiegez et les Assiegeans.
Mais il est tout en feu, et il blaspheme encore en
cet estat-là. N’ayant plus ni parole ni voix, il
murmure et souffle contre le ciel. Il voudroit tonner
aussi bien que luy. Il luy fasche que Iupiter ait le
dernier mot ; Et pour conclure avecque le Poëte, qui
a representé une extravagance si furieuse,
- Si le premier esclat ne l’avoit mis en poudre,