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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/296

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Socrate


sieur Tel, montrant du doigt un mathematicien qui estoit là present, vous pourra esclaircir des autres points de nostre Creance.

Cette histoire, connuë de peu de personnes, est un secret domestique, que ie tiens d’un Gentil-homme d’honneur et bien informé. Ie ne vous nomme point le Prince qui avoit une si belle Religion : il me suffit de vous dire qu’il ne manquoit pas des vertus morales. Il ne juroit que Certes, et ne buvoit que de la Tisanne. Il estoit extrémement reglé en tout ce qui paroissoit de luy au dehors. Et c’est dequoy ie m’estonnerois extré-

mement