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Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/297

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Chrestien.


mement, si je n’avois un peu estudié le Monde. C’est ce qui m’oblige d’advouër à la honte de la Nature humaine, que l’Homme est un animal bien divers et bien bigarré ; que les Centaures et les Chimeres ne l’estoient pas davantage ; que non seulement il est composé de pieces differentes, mais quelquefois aussi de pieces contraires.

Ie ne trouve point estrange que la Santé s’eschappe de la subjettion des Loix ; que la Desbauche soit oublieuse de son devoir ; que le Vice engendre l’Impieté. Mais de voir au milieu de la mort une froide et tranquille mescreance ; mais de dire qu’on