Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/87

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que le premier pharaon. Il s' advisa de faire perir d' une autre façon, les chrestiens de Rome : il les traita comme des bestes de charge, qu' on tuë à force de les faire travailler ; il voulut qu' ils mourussent, mais de telle sorte qu' ils se sentissent mourir, et qu' il pust tirer du service de leur mort. Pour cét effet, vous sçavez qu' il en consuma une multitude infinie à la structure de certaines estuves, dont la place se nomme encore aujourd' huy les thermes diocletiennes, et dont les ruines sont si grandes, qu' elles estonnent la veuë, et font peur à l' imagination de ceux qui les considerent.