Page:De Banville - Les Stalactites.djvu/121

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Moi, parmi nos jeux,
Mon plus orageux
Délire
Toujours s’en revient
Vers celle qui tient
La lyre !

Sans doute elle a pris
La foule en mépris,
Et porte
Un peu trop souvent
Sa crinière au vent.
Qu’importe !

J’aime sa pâleur,
Et sa bouche en fleur
Est saine !
Son sang et sa chair
Les voilà, mon cher
Arsène.

Ô sens embrasés !
Maîtresse aux baisers
Savante !
Tendre et chère voix,
Ici tu la vois
Vivante.