Page:De Banville - Les Stalactites.djvu/214

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Mais non, tais-toi, j’admire,
À tes genoux assis,
Ta lèvre qui soupire,
Tes yeux aux noirs sourcils !
C’était hier ! je veux
Dénouer tes cheveux.

Ô toison ! ô parure
Que je caresse encor !
Non, tu n’es pas parjure,
Ma belle aux cheveux d’or,
Mon ange retrouvé !
J’étais fou. J’ai rêvé.


Juin 1860.