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À la Font-Georges
Voici les lieux charmans où mon âme ravie
Passoit à contempler Sylvie
Ces tranquilles momens si doucement perdus.
Boileau.
Ô champs pleins de silence,
Où mon heureuse enfance
Avait des jours encor
Tout filés d’or !
Ô ma vieille Font-Georges,
Vers qui les rouges-gorges
Et le doux rossignol
Prenaient leur vol !
Maison blanche où la vigne
Tordait en longue ligne
Son feuillage qui boit
Les pleurs du toit !