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Mais ce n’est pas dans la province
Que resplendit mon firmament :
C’est ici que loge mon prince,
L’homme pour qui mon cœur se pince,
Mon Arthur, mon tout, mon amant !
Loin de lui mon âme est funèbre ;
A sa voix, qui me fait rêver,
J’étais docile comme un zèbre !
C’est un individu célèbre :
Où pourrais-je le retrouver ?
Car en vain mon regard se dresse !
Comme Arthur ne m’a pas écrit,
J’ignore en tout point son adresse.
Comment donc faire avec adresse
Ce que mon désir me prescrit ?
O tristesse ! jusqu’à la lie
Je te savoure et je te bois !
Sa rue, hélas ! est démolie :
Je vois avec mélancolie
Que l’on y pose un mur de bois ! »