Page:De Banville - Odes Funambulesques.djvu/262

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Mais celles qui n’ont pas quitté
La capitale pour l’été,
      Landrirette,
Ont l’air bien triste et bien marri,
      Landriry.

Nos Aspasie et nos Sontag
Se promènent au Ranelagh,
      Landrirette,
Tristes comme un bonnet de nuit,
      Landriry.

Elles ont vu fort tristement
La clôture du parlement,
      Landrirette,
Leurs roses tournent en soucis,
      Landriry.

Il est temps que plus d’un banquier
Quitte le Havre ou Villequier,
      Landrirette,
Car notre Pactole est tari,
      Landriry.