improviser séance tenante un quadrille dont toutes les figures formaient dans leur ensemble une épopée symbolique. Je me rappelle qu’une fois, au bal masqué du premier Théâtre Lyrique, ayant déjà pris au vestiaire son paletot qui était gris, et l’ayant endossé, il trouva une fillette qui lui plut, et se décida à danser le dernier quadrille. Alors il entra son pantalon dans ses bottes, chiffonna son chapeau de façon à lui donner l’aspect du petit chapeau historique, et, par une grimace subite, se donna étonnamment le visage de Napoléon Premier ; puis le quadrille qu’il dansa représenta, de Toulon à Sainte-Hélène, toute la légende impériale, et le galop final était l’apothéose ! En ce temps-là le dévergondage même était artiste ; les générations nouvelles ont retourné cela comme un gant.
Pilodo, page 30, strophe 6, [vers 64] chef d’orchestre des bals du Vauxhall, très habile à susciter la bacchanale furieuse, avait, avec ses lunettes bleues (comme Hugo le dit de Mirabeau), une tête horrible de laideur et de génie. ― Labeaume, page 31, strophe 3, [vers 73] fut alors un célèbre entrepreneur de bals masqués. ―Mogador, ibidem, [vers 76] plus tard comtesse