homme et charmant écrivain qui, pendant les dernières années de sa vie, qu’il passa ici à Paris, fut l’ami de tous les hommes d’esprit, et leur faisait manger des salades russes qu’on n’a pas réussi à imiter. ― Louis Boyer, page 140, vers 21. ― Cet ancien directeur du Vaudeville était né presque chauve, et en même temps il était affligé d’une barbe qui poussait à vue d’œil. ― René Lordereau, page 141, vers 47. ― Le roi de l’esprit parlé, à ce qu’a dit Roqueplan, qui s’y connaissait. Pour payer cinquante mille francs de dettes qu’il avait, René Lordereau a fait en Amérique, pendant la guerre, un métier de héros et de fou ; il est mort à la peine, sans qu’un de ses créanciers ait dit : « Pauvre garçon ! »
Page 142, vers 77 et suivants :
Ils sont d’or pâle ; ceux du poëte nouveau
Qui, dans des vers bizarres,
A nommé le public : « Bête à tête de veau, »
Sont jaunes, fins et rares.
C’est le poëte Fernand Desnoyers, qui est mort