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l’amitié qui depuis longues années a uni nos deux familles ; M. de Saint-Maurice, vous ne l’ignorez pas, est venu puissamment en aide aux vaillants efforts de M. Mailhard, par ses encouragements, par les conseils de son expérience et en mettant à sa disposition un terrain propre aux expériences agricoles et horticoles : généreuse initiative à laquelle nous ne saurions trop applaudir.

J’ai fini, Messieurs ; pardonnez-moi d’avoir abusé de votre patience, de n’avoir pas su résister au désir de vous faire connaître, sinon toutes, cela m’aurait entraîné trop loin, du moins quelques-unes de mes idées sur un sujet qui me tient fort au cœur, sur cette palpitante question de l’instruction primaire qui préoccupe vivement les esprits les plus éminents, et dont la solution doit amener, je le dis avec une profonde conviction, de si grandes, de si heureuses conséquences pour l’avenir de la société tout entière.

Et vous qui m’avez prêté une si bienveillante attention, élèves de l’École primaire, jeunes