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lution sociale en Europe. — Longuet répondit qu’il ne croyait pas nécessaire de travailler au rétablissement de la Pologne aristocratique et cléricale ; qu’on devait au contraire s’efforcer de réconcilier la Pologne avec la Russie et repousser la vieille politique qui oppose les peuples les uns aux autres. Lors de la discussion du neuvième paragraphe, de « l’abolition des armées permanentes », les Polonais protestèrent en ces termes, par l’organe du général Bosak : « Comme vous nous condamnons les armées permanentes, mais nous voulons l’armement général du peuple et son instruction dans le maniement des armes. — Les Polonais resteront armés tant que la Pologne ne sera pas libre. Leur devise est : Pour notre liberté et pour la vôtre. »

Lors de l’arrivée de l’empereur Alexandre à Paris, le comte Victor de Rochetin publia dans les journaux radicaux de Paris l’adresse suivante, signée par cinq cents ouvriers adhérents de l’Internationale.

« Il y a quatre ans, nous demandions pour la Pologne aide, secours, justice, protection.

D’autres démonstrations ont prévalu alors. »