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« Le citoyen Hauké, en combattant ce qu’il appelle notre « arbitraire », nous dit ironiquement : « La famille, et plus encore, l’individu, serait un point de départ bien plus logique. S’il ne s’agissait que de la logique, on n’aurait qu’à reconnaitre la terre propriété indivisible de la nation entière, ou propriété de tous ceux qui, par ruse, par force, par adresse ou autrement, s’en accapareraient une partie quelconque. La propriété commune ou la propriété individuelle, c’est ce que commande la logique indépendante.

« Or, la propriété individuelle, nous n’en voulons plus ; source du prolétariat, du paupérisme, de l’oisiveté égoïste des riches, de la haine réciproque, de la corruption, de la lâcheté, de l’immoralité et de la dépravation de l’humanité entière, nous en avons assez ! Il nous suffit d’ailleurs de reconnaitre que c’est grâce à elle que notre patrie, s’étant morcelée en mille « patries cellulaires », comme s’exprime le citoyen Mieroslawski, y a trouvé une tombe pendant tout un siècle, pour que nous la repoussions avec horreur comme une vision infernale.

« Quant à la propriété commune, aussi logique qu’elle soit, nous n’osons pas la pro-