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mendiaient et recevaient des subsides du gouvernement français.

Cette étude nous valut un procès en diffamation, intenté par un membre du parti d’action polonais, et nous fûmes défendu par l’honorable Me Gustave Chaudey, qui expira plus tard sous les balles des sectaires, tandis que notre adversaire était chef d’un bataillon de partisans de la Commune.

Certes, nous n’avons jamais eu l’illusion de croire que tout le monde en France partagerait les appréhensions qui se sont si fatalement réalisées en 1871, mais nous avons pensé, en publiant cette étude, que nous rendrions service à la France en sonnant le tocsin d’alarme et que nous empêcherions les Polonais d’accomplir leurs sinistres desseins.

Nous avons fait notre devoir, même en présence d’une certaine presse qui professait une sympathie si tendre pour les « martyrs polonais », qu’elle comblait de ses prévenan-