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d’asile et on s’apitoyait sur les « infortunées victimes de la tyrannie moscovite ».

Nous qui n’avons jamais pu comprendre la subtilité psychologique ou judiciaire qui trouve qu’un Polonais peut être incendiaire, assassin et faussaire dans son pays, et citoyen honorable en France, et qu’on estime que l’assassin Philippe était digne de la guillotine, tandis qu’on plaide pour le régicide Berezowski les circonstances atténuantes, — nous n’avons jamais cessé d’avertir la France qu’elle réchauffait dans son sein des vipères qui la mordraient cruellement un jour.

L’expérience est là pour prouver que notre jugement n’a pas été sévère. — Nos prévisions ont été dépassées ; toute la meute révolutionnaire polonaise s’est ruée sur Paris et sur la bourgeoisie parisienne, qui l’avait applaudie, honorée et nourrie pendant si longtemps.

Ô philanthropes et polonophiles ! que pen-