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En 1867, Dombrowski revint en France et fut accusé publiquement, par un réfugié polonais, de fabrication et d’émission de faux billets de la Banque de Russie. Il provoqua en duel son accusateur, mais ne se battit point.

En 1869, il fut arrêté avec plusieurs réfugiés sous la prévention d’émission de faux billets de la Banque de Russie, mais il put se disculper et obtint le bénéfice d’un acquittement en Cour d’assises, tandis que ses agents d’émission furent condamnés.

Pendant le siège de Paris, Dombrowski fut enfermé à Mazas, sur une plainte de Suzanne Lagier, qui l’accusa d’entretenir des relations avec l’armée ennemie, précisément au moment où il organisait une légion garibaldienne et recueillait des souscriptions.

Grâce à une dépêche de Gambetta, il fut mis en liberté et partit, en ballon, rejoindre Garibaldi.

Il revint à Paris après l’armistice avec un passirschein (laissez-passer) délivré par les autorités prussiennes.

Les hauts faits de cet aventurier, mort des suites de ses blessures à l’hôpital Lariboisière, sont suffisamment connus. « Un fait entre mille, « dit Sempronius dans l’histoire de la Commune