Page:De Broyer - Feuillets épars, contes, 1917.djvu/42

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Il se traîna péniblement jusqu’aux rosiers, où il s’affaissa.

« Mon métier ? Troubadour !… Parfois je ris, souvent je pleure, toujours je chante… J’ai faim… Mon âge ? Vingt ans, sans doute, jamais plus ! Je m’en vais là-haut… très haut… Adieu, ma mie !… Mon Dieu, pardon pour moi ! pardon… »

Ainsi mourut Amaury le poète, un soir qu’au long des murs noirs, des roses pleuraient leurs pétales noircis…