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part de quelques-uns de ses anciens disciples, cette publication devient aujourd’hui nécessaire, pour montrer sous son vrai jour Le Play et sa doctrine.

Quelle voix était plus autorisée pour louer et défendre son œuvre, que celle d’un ami avec lequel il vivait dans une conformité de vues absolue : « Notre correspondance de vues sur la situation actuelle de la France, lui écrivait-il le 6 avril 1874, est plus complète que celles qui me lient avec mes autres contemporains. » Et depuis cette époque il le remercie fréquemment de son bienveillant et amical concours, et le prie, avec cette modestie qui caractérise le vrai mérite, « de lui adresser ses critiques avec un redoublement d’énergie ». (Lettre du 25 août 1881.)

Cet ouvrage est aussi le témoignage des efforts tentés par deux hommes de cœur, dont l’unique but a été de chercher le remède le plus efficace pour guérir une société empoisonnée par l’erreur et le vice, et la ramener à la pratique de la vertu et à la reconnaissance des vérités éternelles, en proclamant et en démontrant, par un enseigne-