Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/10

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un soin aussi patient que prolongé, les textes des auteurs, même les plus classiques a pu réunir, selon les critiques les plus avisés, la plus complète et la plus étourdissante anthologie érotique que l’on puisse concevoir par classification. »

Il a dressé l’échiquier des plaisirs humains, physiques et antiphysiques connus et pratiqués, ainsi que de la prostitution depuis les temps les plus reculés.

Pour ce titre, les érudits les plus sévères ne lui ont pas ménagé leur crédit.

De cet ouvrage les citations n’ont pas manqué en Allemagne, en Italie, en Angleterre et dans les pays centraux : en France, elles furent très rares et incomplètes, toujours introuvables.

L’exposé que nous en donnons ici respecte l’édition originale de l’auteur dite « édition de Cobourg 1824 », mais afin d’en rendre la lecture plus attrayante, plus romanesque en quelque sorte, nous l’avons débarrassée de son texte original en latin, de ses nombreuses citations en latin qui, de tout temps, lui ont conféré l’allure d’une thèse de doctorat à l’usage des seuls érudits professionnels.

Au demeurant, le lecteur s’apercevra, sans effort au cours de l’ouvrage ainsi présenté, que toutes les citations, tant celles concernant les vieux auteurs grecs et latins que celles ayant trait aux auteurs spéciaux du moyen-âge, du XVIe siècle ou autre sont conformes à des textes difficilement accessibles, et qu’elles représentent une somme de travail et de recherches méthodiques sur laquelle la préface de l’auteur lui-même fournira d’utiles précisions.

En effet, Forberg, né en 1770, dans le duché de Saxe Altenbourg et mort en 1848 offrit à la vie l’existence calme et laborieuse d’un savant d’outre-Rhin.