Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/20

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« culus » réduit aussi à un simple monosyllabe qui atteste un signe commun aux deux sexes : vous en saurez assez. Et vous pourrez pénétrer aussi hardiment et avec autant de plaisir dans ce chapitre que dans la femme qui vous plaît.

L’œuvre d’amour peut être réalisée soit par la mentule, soit sans la mentule. Dans le premier cas, le frottement de la mentule, source de toute jouissance, s’opère par le cunnus, le culus, la bouche, la main ou quelque autre cavité du corps. Dans le deuxième cas, le cunus peut être exploré par la langue, par le clitoris ou tout autre objet analogue au membre viril.

Occupons-nous d’abord du baiser qui s’opère par l’introduction de la mentule dans le cunnus. Cette opération se nomme « foutre ». La « futution » a divers modes : l’homme s’étend sur la femme couchée sur le dos et la pénètre ; — la femme s’étend sur l’homme couché qui la pénètre ; — l’homme couché pénètre la femme qui lui tourne le dos ; — l’homme assis pénètre la femme assise sur lui, face à face ; — l’homme assis pénètre la femme assise sur lui et lui tournant le dos ; — l’homme debout ou à genoux pénètre la femme qui lui fait face ; l’homme debout ou à genoux pénètre la femme qui lui tourne le dos. Reprenons une à une ces postures.

Le coït de l’homme étendu sur la femme couchée sur le dos est la forme courante et la mieux conforme à la nature ; un entretien d’ « Aloisia Sigea » le décrit de la manière suivante :