Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/24

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Même à l’époque d’Aristophane, ces procédés n’étaient pas inconnus :

« Vous pouvez dès maintenant lui lever les jambes en l’air (à Théoria) et consommer le sacrifice. »

« Je commencerai par écarter les jambes de la messagère et je l’enfilerai », dit ce poète dans la « Paix » et les « Oiseaux ».

L’homme peut encore, pour donner le baiser, se pencher sur une femme à moitié couchée ou étendue de biais, soit sur un lit, soit sur un siège, ou même couchée sur le côté.

Ovide recommande aux femmes dont les cuisses ont la fraîcheur de la jeunesse, et dont la gorge est sans défaut de s’étendre dans cette posture sur un lit :

« Vous, dont les cuisses ont la fraîcheur et l’embonpoint de la jeunesse, dont la gorge est sans défaut, étendez-vous toujours obliquement sur le lit. »

Quant au coït de l’homme penché sur une femme étendue obliquement sur un siège, Aloisia en a donné une description suavement fine, à son habitude :

« Caviceus accourt en hâte et plein de joie, m’enlève mon vêtement (c’est Octavie qui parle), et avance effrontément sa main vers mon sexe. Puis il me fait asseoir. Dès que je fus assise, il plaça sous chacun de mes pieds un escabeau de manière que, mes jambes soulevées, la porte du jardin fut grande ouverte à son attaque. Il glisse sa main droite sous mes fesses et me rapproche un peu de lui ; de sa main gauche il soutenait le poids de sa pique. Il se couche alors sur moi, applique le bélier à l’entrée de la porte et fait pénétrer la tête de son membre dans la première commissure, dont il entr’ouvrait les lèvres à mesure avec