Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/67

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contraire, dès que le conduit d’amour a ouvert son immense fente, il n’y a point d’art, il n’y a point de posture ni de mouvement qui puisse diminuer l’ouverture de la profonde embouchure qui semble insulter dans l’accouplement, à la petitesse de la mentule. De là vient que chez nous il y a beaucoup d’amateurs de la jouissance masculine, tandis qu’il y en a peu chez les Français et les Germains. » — Depuis Aloisia, que les temps sont changés ! — « Car, vers le septentrion les femmes ont une ouverture moins large. Le froid resserre tous les tissus et durcit. Aussi les hommes trouvant, à besogner normalement les femmes, tous les éléments de la jouissance, pourquoi iraient-ils chercher ailleurs ce qu’ils obtiennent dans le sanctuaire. Certainement ceux qui ont chez nous le renom d’avoir un beau magasin d’amour, un gros membre, ne sont ni pedicons ni cinèdes. »

Mais l’habitude ne tarda pas à se répandre même chez les Bataves. De grands généraux y sacrifiaient avec plaisir. Ainsi Gonzalve de Cordoue qui ne pouvait satisfaire qu’avec des petits garçons les « envies violentes qu’il avait au penis. »

Citons avant de clore ce chapitre quelques épigrammes à ce sujet.

« Si tu avais dans le dos autant de queues qu’en absorba ton anus, et, si tu pouvais les porter, tu serais plus fort qu’un bœuf. »

« Ô sentulus, tu es riche, tu possèdes tout, seul ton anus ne t’appartient pas, puisque ô efféminé, tu le donnes à tout le monde. »

Et cette apostrophe à un vieux pédéraste fort laid, nommé Quintus :