Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/68

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« Tu as un rictus semblable au cunnus d’une jument en été. Et ta bouche à la sentir, on croirait flairer un culus, et, un culus est encore plus propre. Si jamais on t’applique un baiser, on risque d’avoir son membre paralysé. Va-t-en donc, au loin, quintus, hideux et puant lupanar.

Qui pourra compter le nombre d’engins que ton podex avide absorba ? Tu supportes publiquement tout ce qu’on fait au sexe d’une femme, et, tu te prostitues dans la ville. Mais celui qui est capable de t’enculer supporterait assurément l’accouplement avec les membres raides des animaux. »

Et cette autre du même genre.

« Qu’il est laid celui que tu veux pédiquer ! En guise de beau nez, il a un tibia rubicond. Sur ses jambes et à l’anus, il porte une épaisse forêt de poils, où pourrait en sûreté se cacher un lièvre ; ses jambes sont sèches comme de la pierre ponce. Ton membre ne voit donc rien que tu prétendes t’accoupler avec ce circoncis. »

Enfin une épitaphe pour un pédéraste défunt : « Passant, si tu as quelque éphèbe à enculer fais-le sur ma tombe, et, plus que par l’encens tu apaiseras mes mânes par ce coït. »

Mais, en conclusion, celui qui encule ou qui suce ne peut plus désapprendre ces voluptés. Une fois qu’on a caressé un garçon, une fois qu’on s’est courbé sur des mâles on ne peut plus s’abstenir de cette opération. Aussi, les pédagogues la comptaient même parmi les premières formes de leur enseignement.

Sur ce point, renseignons-nous auprès de Pacificus Maximus :

« Seul, dit-il, fut cause de mes mœurs le maître lui-même auquel mon père et ma mère, me confièrent. C’était le