Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/77

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et réservent leurs jouissances, où ils peuvent déverser les flots brûlants de leur lubricité. Qu’importe, je t’en prie, que ce soit par ce pur canal (il la baisait sur la bouche), ou par cet infect (du doigt il désignait le bas-ventre) que tu remplisses ton devoir. » Il lui persuada, tout en ayant le droit d’ordonner, ce que d’ailleurs elle avait résolu de faire. « Oh ! dit-elle en souriant, au moment où elle allait aspirer la mentule dressée, quels airs tu m’ordonnes de jouer, et sur quelle flûte ! » Elle saisit alors sur les lèvres la pointe du dard, roula sa langue autour, et donna des jouissances nouvelles à la mentule qui pénétrait pour la première fois dans ce domicile. Elle sentit affluer, dans une poussée, les vagues de la saumure vénérienne. Pleine de dégoût, elle se retira. « Tu ne veux pas sans doute, disait ta mère, que je me souille de cette saleté, que je boive la semence d’un homme ? » À peine avait-elle dit que la pluie séminale inonde sa robe. Lui se fâche. « Comment as-tu été assez insensée pour oser laisser perdre une semence si précieuse ? — Pardonne-moi, répliqua-t-elle, une autre fois j’y mettrai plus de complaisance. » Elle tint sa promesse, et aspira la semence de l’homme. La chose est pleine de sel ! car le sperme de l’homme est salé. »

Mancia donnait aussi sa bouche complaisante à Marinus, ainsi que le conte Éléonore toujours dans « Aloisia ».

« Mancia, ma cousine, épousa Marinus de Naples. Ce dernier entretient en lui-même la flamme d’une luxure abominable. Cet insensé cherche en Mancia la femme jusqu’au dessus des seins, alors que là commence et finit ce qui distingue le corps féminin. Il va au devant de la bouche, comme si le cunnus de la jeune femme s’était réfugié là, ou si la bouche même devait participer avec le cunnus aux jeux