Et, quand je vois le coloris
Qu’il donne à mon visage,
De l’amour de moi-même épris,
J’avale mon image.
Est-il rien dans l’univers
Qui ne te rende hommage !
Jusqu’à la glace de l’hiver
Tout sert à ton usage !
La terre fait de te nourrir
Sa principale affaire !
Le soleil luit pour te mûrir,
Moi, je vis pour te boire !
Les chansons, toujours accompagnées de chorus, se succédèrent rapidement. Celle de Madame Vincelot contribua beaucoup à rendre bruyante la gaieté déjà assez folle de la société :
Dans cette petite fête,
L’on voit fort bien (bis)
Que monsieur qui est le maître
Nous reçoit bien, (bis)
Puisqu’il permet qu’on fasse ici
Charivari ! charivari ! charivari !
Versez-moi, mon très cher hôte,
De ce bon vin (bis)
Pour saluer la maîtresse
De ce festin, (bis)
Car elle permet qu’on fasse ici
Charivari ! charivari ! charivari !
Si cette petite fête
Vous fait plaisir, (bis)
Vous êtes messieurs les maîtres
D’y revenir, (bis)
Et je permets qu’on fasse ici
Charivari ! charivari ! charivari !