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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/120

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MARGUERITE DE LORRAINE

Argentan ne souleva pas les mêmes difficultés ; l’air y était sain, la santé publique n’y excitait aucune alarme ; on était d’ailleurs bien aise de reconnaître l’attachement des bourgeois, toujours si sûr et si prompt à se manifester ; on savait avec quel bonheur ils verraient l’établissement se fonder parmi eux : le choix de cette ville fut définitivement adopté.

Cette question résolue, Marguerite se hâta de chercher l’emplacement convenable. Elle avait désiré les bâtiments de l’hôpital ; plusieurs obstacles l’empêchèrent de s’y établir. Elle adopta un terrain situé dans l’un des faubourgs, en décida l’acquisition, fit dresser les plans et ordonna la construction des bâtiments.