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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/121

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CHAPITRE V

C’était le R. P. Glapion, provincial des Cordeliers, qui devait recevoir les vœux de la princesse. Avant de se montrer favorable à la pensée de Marguerite, il voulut éprouver sa vocation par une démarche personnelle. Il vint au château d’Essai, insista beaucoup sur les austérités de la règle, sur les sérieuses appréhensions qu’une santé si chère et si délabrée inspirait à tout le monde ; il invita la future novice à comparer son passé, son présent lui-même à l’avenir si différent auquel elle aspirait, et la pria de se prémunir contre les illusions généreuses d’une piété peut-être téméraire. Rien ne réussit à ébranler sa volonté ; elle insista, supplia, et obtint enfin le concours du sage supérieur.

Avant d’entrer en religion, elle voulut