Page:De Lamennais - Paroles d'un croyant, 1838.djvu/69

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Il passe quelquefois sur les campagnes un vent qui dessèche les plantes, et alors on voit leurs tiges flétries pencher vers la terre ; mais, humectées par la rosée, elles reprennent leur fraîcheur, et relèvent leur tête languissante.

Il y a toujours des vents brûlants, qui passent sur l’âme de l’homme, et la dessèchent. La prière est la rosée qui la rafraîchit.